Errances | Création 2019
Note d’intention
Cette forme courte trouve son écriture dans la rencontre des arts plastiques et de la danse. Sur scène, l’interprète- chorégraphe Auguste Ouédraogo joue en écho avec une sculpture en métal fondu. Elle représente un homme figé par le poids de sa vie, le regard hagard, qui semble avoir l’intention d’aller vers un ailleurs. Son histoire imaginaire se joue sur scène à travers le corps du danseur, pour questionner les migrations humaines d’antan et d’aujourd’hui.
« Je raconte le présent de cet homme porteur de son fardeau…
J’imagine son vécu…
Je le déconstruis pour le reconstruire. Je me suis chargé de son intention d’aller au delà de son cadre quotidien, vers une vie qui serait meilleure, pour explorer et développer une gestuelle.
Je dialogue avec lui sur scène en le mettant en mouvement…
Je suis le parallèle de sa stature figée par l’expression dansée… Ses pas au quotidien… Ses espoirs… Ses peines… Ses chemins parcourus… »
Auguste Ouédraogo
« On peut juger du poids d’un fardeau aux gouttes de sueur qu’il vous cause«
(Gustave Flaubert, Correspondance, 26-27 mai 1853)
Durée • 30 mn
Conception • Auguste Ouédraogo et Bienvenue Bazié
Chorégraphie et interprétation • Auguste Ouédraogo
Sous le regard complice de • Bienvenue Bazié
Sculpture • Sahab Koanda
Musiques • Jon Hopkins et Manuel Wandji
Création lumière • Fabrice Barbotin
Scénographie • Bruno Lahontaa
Crédit photo • Benoit Martrenchar
Chargée de Production et d’administration • Gaëlle Mège
Production • Wa Tid Saou / Cie Auguste-Bienvenue
Soutien • Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine au titre de l’Aide à la Structuration
Coproduction • Ville de Bordeaux – Fond d’aide à la création et à l’innovation
Accueil en résidence • Marché de Lerme – Bordeaux, Théâtre des 4 Saisons, Gradignan, Les Marches de l’été – Le Bouscat, Centre d’animation Argonne-Saint Gènes – Bordeaux, Festival d’ici danse – St Germain du Puch
Presse
L’insoutenable légèreté du « Fardeau » chorégraphie, immersion in vivo
[…] Un très beau moment sensible où la rencontre – d’un artiste plasticien sans tabou et d’un danseur chorégraphe profondément investi du sens à donner – transcende les frontières des différents arts pour mieux blackbouler celles qui discriminent en jetant sur les routes de l’errance des êtres devenus infiniment vulnérables. […]
Yves Kafka – Juillet 2019 – Le Revue du Spectacle (Article intégrale)