Les Vivants | Création 2018-2019
Au plateau, sept corps féminins, venus de cultures différentes, entrent en communication, en communion même. Les Vivants rend hommage à la ténacité de ces danseuses africaines qui ont choisi de poursuivre cette voie professionnelle coûte que coûte.
La Cie présente avec cette nouvelle création, une autre facette de son savoir-faire : la transmission. Notamment à travers sa formation Engagement féminin, qui se déroule chaque année en juillet à Ouagadougou et où s’y retrouvent des danseuses africaines de tout le continent.
Monté avec les participantes de l’édition de 2018, et composé avec le regard du chorégraphe Lacina Coulibaly, Les Vivants propage aussi un propos plus universel : celui de croire, par-delà les frontières, à la force d’un engagement dans la création, dans une danse qui rapprocherait malgré les murs qui se dressent malheureusement de plus en plus haut. Opposée au repli identitaire, cette pièce déploie les moyens de trouver un langage commun. Et en ces temps de réveil de la parole féminine, ces Vivants.es affirment aussi la présence des femmes dans le processus de création, ici et ailleurs, sans qu’il ne soit plus possible de les ignorer.
Durée • 60 mn
Conception et Chorégraphie • Lacina Coulibaly, Bienvenue Bazié et Auguste Ouédraogo
Interprétation • Mariam Traoré, Esther Tarbangdo, Andréa Sémo, Korotimi Barro, Salamata Kobré, Lenou Vernay, Lou Véronique.
Création lumière • Fabrice Barbotin
Scénographie • Sada Dao (Atelier Andaeré)
Chargée de Production et d’administration • Gaëlle Mège
Production • Wa Tid Saou / Cie Auguste-Bienvenue.
Soutiens • Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine, L’institut Français + Mairie de Bordeaux, BBDA – Bureau Burkinabé des droits d’auteurs, Ville de Bordeaux – Fond d’aide à la création, OIF – Organisation International de la Francophonie
Aide à la résidence • OARA – Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine
Accueil en résidence / soutien logistique • La Termitière – CDC de Ouagadougou, Le Glob Théâtre, Bordeaux
Presse
[…] Beau moment de chorégraphies à fleur de peau « requalifiant » à juste titre la Femme dans une société prise, quoi qu’on en dise, dans les rets d’un héritage gérontocratique aux relents machistes d’un autre temps, celui de l’esclavagisme honni. Ainsi ces mouvements corporels féminins, jusques et y compris dans la répétition stéréotypée de certaines de leurs postures, sont-ils à vivre comme la mise en mouvement de pesanteurs séculaires à abattre. Et, in fine, c’est le sujet féminin aux couleurs de la diversité qui triomphe permettant d’ajouter la conquête du « e » au beau nom de « vivant-e-s ». […]
Yves Kafka – Inferno – mars 2019